L’église, construite à la fin du XIe siècle, compte trois espaces :
• La nef à l’origine charpentée est voutée depuis le XIIe siècle d’un berceau brisé en pierre.
• L’espace sous clocher, plus étroit que la nef, est couvert d’un berceau plein cintre.
• Enfin, le sanctuaire en hémicycle très simple et dépouillé d’ornement. Peu profond, il est voûté en cul-de-four.
La façade romane est percée d’un portail entouré de trois voussures portées par des colonnes aux chapiteaux richement sculptés. Il est encadré de deux arcades aveugles. L’ensemble est surmonté d’un haut mur rectangulaire dissimulant les combles de la nef.
A remarquer à l’intérieur :
• Sur l’autel, le tabernacle du XVIIIe siècle (classé en 19801) présente des scènes sculptées de l’enfance du Christ.
• La cuve baptismale de pierre calcaire est comparable à celle de l’église de Coulgens qui est datée du XVe siècle.
• Les chapiteaux sculptés de la nef : motifs végétaux habités de visages humains lutant contre des monstres, lions entrelacés… témoignent des qualités techniques et artistiques des sculpteurs du XIIe siècle et de leurs sources d’inspiration multiples.
A remarquer à l’extérieur :
• Sur la façade, les tympans sculptés de cavaliers datent du XIIe siècle.
• Sculptés sur la façade et au sommet des murs de la nef, les modillons romans ornés d’animaux, de personnages et de monstres grimaçants symbolisent les vices et les vertus des humains.
• Les quatre consoles sur la façade sont les vestiges d’un porche disparu construit au XVIIe siècle qui protégeait l’entrée de l’église.
La toiture de platins de la nef et du chevet représente un bel et rare exemple en Charente de couverture totale en pierre de l’édifice. Ce matériau calcaire très résistant a néanmoins l’inconvénient d’être très lourd et de nécessiter une solide charpente.