Bâtie au XVIe siècle, la chapelle dédiée à Saint-Roch – patron des pestiférés, des lépreux et par extension des exclus – faisait peut-être partie d’un ensemble hospitalier dont il ne reste aucunes traces. La maladrerie, si elle a existé, appartenait aux moines hospitaliers et devait se situer dans un lieu isolé pour éviter la contagion.
L’édifice aux dimensions modestes présente un plan rectangulaire. Elle a été restaurée en 1989 – 1990. Sa façade est pourvue, de part et d’autre de la porte, de fenêtres munies de barreaux de pierre. Ces ouvertures permettaient aux malades d’assister aux offices depuis l’extérieur du monument, abrités sous un auvent. Traditionnellement nourris par la charité publique, il est probable que les lépreux recevaient l’aumône par l’intermédiaire de ces fenêtres. Le mur pignon de la façade possède une niche, aujourd’hui vide, qui devait abriter la statue de Saint Roch.
A l’intérieur de la chapelle, deux tableaux de grandes dimensions, fixés au mur, représente à gauche, Saint Roch et son chien et à droite, la passion du Christ.
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